Les postures en sophrologie
Une des caractéristiques de la sophrologie est l’alternance de postures en position assise, en position debout, et parfois allongée, principalement lors des exercices de relaxation.
Le choix de la posture dépend de la technique pratiquée et est toujours adaptable en fonction du corps (tensions, blessures, fatigue importante, femmes enceintes, personnes à mobilité réduite ou tout autre condition…)
La posture du 2ème degré
La posture la plus commune est la posture assise du 2ème degré, celle de la « relaxation » :
- assis.e sur une chaise
- la tête face
- la nuque dans l’alignement de la colonne vertébrale
- le dos contre le dossier du siège
- les mains posées sur les cuisses
- les épaules relâchées
- les coudes détendus
- les pieds écartés de la largeur des hanches, parallèles, & bien ancrés dans le sol
Cette posture favorise la baisse de vigilance au quotidien pour atteindre le niveau de conscience avec lequel nous travaillons en sophrologie, qui est proche de celui atteint par l’hypnose : nous sommes ni complètement éveillé, ni pleinement endormi.
Sans le savoir, nous avons tous et toutes déjà vécu une expérience similaire de baisse du niveau de conscience : un exemple relativement courant, c’est lorsque nous prenons les transports. Il nous arrive de regarder dans le vide, voire même de nous mettre à rêver les yeux ouverts l’espace de quelques instants. Nous n’avons pas changé de position, nous ne sommes pas endormi mais notre vigilance s’est abaissée naturellement par la fixation d’un point, d’une pensée, en se concentrant sur notre musique ou un élément spécifique autour de nous.
La posture du 1er degré
La deuxième posture la plus utilisée est la posture debout du 1er degré, qui favorise la concentration du corps et du mental. On peut la comparer à Tadasana (la posture de la montagne en yoga). Ses vertus sont multiples :
- échauffement du corps
- correction de la position debout et de la colonne vertébrale
- délassement du corps
- favorise la détente, notamment pratiquée en fin de journée
Pour être confortable dans la posture, il est nécessaire de bien répartir le poids du corps au niveau des plantes des pieds. Ces derniers sont parallèles et leur écartement équivaut à celui de la largeur des hanches.
Cette posture est également excellente pour pratiquer les exercices de respiration. Entrainez-vous avec l’extrait du guide de respiration MITTERE
La posture du 4ème degré
La posture du 4ème degré est communément pratiquée vers la fin de l’accompagnement en sophrologie. fondamentale, durant l’étape de travail sur les valeurs personnelles (biologiques, historiques, vitales). Debout, les bras dirigés au-dessus de la tête, les pieds parallèles écartés à distance de la largeur des hanches et bien ancrés dans le sol.
Lors de la manence, les mains montent progressivement vers le ciel. Cette montée des mains permet d’ouvrir la conscience aux messages formulés par le corps et de dynamiser l’esprit.
Selon les typologies, lever les bras et les mains constitue un geste d’éclosion, d’accession, d’arrivée ou de commencement.
Lors de la rétromanence, les mains redescendent vers les cuisses, le long du corps. Ce mouvement a pour but de canaliser les sensations et l’énergie ressenties précédemment et de renforcer son objectif de travail.
La posture du 4e degré en sophrologie est relativement similaire au premier mouvement de salutation au soleil pratiqué en yoga. Ce mouvement est aussi excellent pour étirer les muscles du corps.